lundi 19 juin 2017
jeudi 15 juin 2017
SORTIE DE ROUTE
SORTIE DE ROUTE
Trop en vitesse de tristesse
Le virage serré approche
Ne pas freiner et tout cesse
La mort est dans la poche
La voiture et moi nous suicidons
Du haut de cette fatale falaise
Nous avions prémédité avec raison
Médité la vie comme une foutaise
Nous nous envolons sans ailes
Au dessus des ras de bol
La vie n'était plus assez belle
Trop éloignée du sol
Encore une seconde de chute
Puis ce sera le vacarme infernal
Puis ce sera l'ordre du silence chut !
Ca y est c'est enfin le grand final
Ce fut une belle sortie de route
Faites entrer maintenant les émotions
Avec leurs pourquoi et leurs doutes
Laissez-les chercher la bonne raison
De la disparition de mon ombre
Franck BETBEDER
Trop en vitesse de tristesse
Le virage serré approche
Ne pas freiner et tout cesse
La mort est dans la poche
La voiture et moi nous suicidons
Du haut de cette fatale falaise
Nous avions prémédité avec raison
Médité la vie comme une foutaise
Nous nous envolons sans ailes
Au dessus des ras de bol
La vie n'était plus assez belle
Trop éloignée du sol
Encore une seconde de chute
Puis ce sera le vacarme infernal
Puis ce sera l'ordre du silence chut !
Ca y est c'est enfin le grand final
Ce fut une belle sortie de route
Faites entrer maintenant les émotions
Avec leurs pourquoi et leurs doutes
Laissez-les chercher la bonne raison
De la disparition de mon ombre
Franck BETBEDER
L'OMBRE DU MOJITO...
L'OMBRE DU MOJITO
A La Bodeguita del Medio
Hay hierba buena
Mariée au rhum blanco
Nacio una nueva bebida
Il y a Hemingway
Accoudé au comptoir
Havana club his freeway
Ecrire le verre du seulement soir
Un verre au final en solo
Vagues humeurs
Oeil pour ojo Mojito
Plume, encre et chaleurs
A l'ombre du Mojito
Sombre un amigo incognito
Couleurs voitures cubaines
L'embargo et ses haines
Ne trouvent pas l'ombre
Mes tourmentes chagrines
Bombardent mon front
Alysées certes salines
Ont poivres et baies au fond
Cuba s'hallucine de rhum
La canne à sucre se hume
Citron vert mon homme
La menthe seule ne parfume
A l'ombre du mojito
Me siento solo
Dame una salsa
Danser avec toi à nouveau
Je cherche ton ombre
A chaque pas de sable
Cocotiers sous les vents
S'arrête le temps
Une bonne table
Mélange épicé de sentiments
Disperse les papilles
Demain le jour d'avant
Pourvu que le soleil brille
Je cache ton ombre
Mojito je te retrouve
Dans un bar parisien
La porte s'entrouvre
Personne des miens
La nostalgie est une connerie
Je ne ressemble plus à rien
Elle est belle et embrun
Dans cette boite de nuit
Je quitte mon ombre
Je décide de la séduire
Je l'invite à danser
Nos corps fondent comme cire
Et vont nuit de flamme s'aimer
Je reste un paumé de comptoir
Que personne ne retiendra
Un naufragé du chaque soir
Un dernier verre y basta
Je retrouve mon ombre
Après m'avoir accompagné
Elle s'est lassée
Marre de me trouver
Elle m'a laissé
Mojito ton voyage
Est devenu de courte durée
Au prochain virage
Tu vas de nouveau tenter
Je chasse ton ombre
De face le soleil me regarde
Je regarde derrière moi
De nouveau en garde
Rien je ne vois
Mojito mi amigo no te veo mas
Autour amigo
L'amour mélasse me délasse
Me déplace de trop
Adieu mon ombre
Place au feu qui fait face
Au mien
Aux cendres de glace
Je t'efface des miens
Mojito j'ai eu ta peau
Mentholée sucrée et juteuse
Ma vie est heureuse
De te dire que rien ne vaut
De quitter ton ombre
Mojito mis amores
Courtes jupes et fesses
Balancent sans cesse
Des corps de déesses
Mojito lo siento
No eres mi destino
Le matin se lève tôt
Tard tombe le Rideau
J'ai appris la mort de mon ombre
Foudroyée par une pluie tropicale
Aguasero d'une violence banale
Mon ombre dans la tombe carcérale
Le signe de croix piédestal
Mojito de la Havane
Mojito mon Amour
Mojito à Paname
Mojito de retour
Je prie pour mon ombre
Des matins moins sombres
Des midis radieux
Des couchers de pénombre
Des nuits à deux
Mojito je garde ton écho
Que je préfère lointain
Tu as été ma météo
Tu as été mon gardien
Mojito Adieu
Mojito si tu peux
Mojito t'écarter de mon chemin
Mojito me dire Adieu.
A La Bodeguita del Medio
Hay hierba buena
Mariée au rhum blanco
Nacio una nueva bebida
Il y a Hemingway
Accoudé au comptoir
Havana club his freeway
Ecrire le verre du seulement soir
Un verre au final en solo
Vagues humeurs
Oeil pour ojo Mojito
Plume, encre et chaleurs
A l'ombre du Mojito
Sombre un amigo incognito
Couleurs voitures cubaines
L'embargo et ses haines
Ne trouvent pas l'ombre
Mes tourmentes chagrines
Bombardent mon front
Alysées certes salines
Ont poivres et baies au fond
Cuba s'hallucine de rhum
La canne à sucre se hume
Citron vert mon homme
La menthe seule ne parfume
A l'ombre du mojito
Me siento solo
Dame una salsa
Danser avec toi à nouveau
Je cherche ton ombre
A chaque pas de sable
Cocotiers sous les vents
S'arrête le temps
Une bonne table
Mélange épicé de sentiments
Disperse les papilles
Demain le jour d'avant
Pourvu que le soleil brille
Je cache ton ombre
Mojito je te retrouve
Dans un bar parisien
La porte s'entrouvre
Personne des miens
La nostalgie est une connerie
Je ne ressemble plus à rien
Elle est belle et embrun
Dans cette boite de nuit
Je quitte mon ombre
Je décide de la séduire
Je l'invite à danser
Nos corps fondent comme cire
Et vont nuit de flamme s'aimer
Je reste un paumé de comptoir
Que personne ne retiendra
Un naufragé du chaque soir
Un dernier verre y basta
Je retrouve mon ombre
Après m'avoir accompagné
Elle s'est lassée
Marre de me trouver
Elle m'a laissé
Mojito ton voyage
Est devenu de courte durée
Au prochain virage
Tu vas de nouveau tenter
Je chasse ton ombre
De face le soleil me regarde
Je regarde derrière moi
De nouveau en garde
Rien je ne vois
Mojito mi amigo no te veo mas
Autour amigo
L'amour mélasse me délasse
Me déplace de trop
Adieu mon ombre
Place au feu qui fait face
Au mien
Aux cendres de glace
Je t'efface des miens
Mojito j'ai eu ta peau
Mentholée sucrée et juteuse
Ma vie est heureuse
De te dire que rien ne vaut
De quitter ton ombre
Mojito mis amores
Courtes jupes et fesses
Balancent sans cesse
Des corps de déesses
Mojito lo siento
No eres mi destino
Le matin se lève tôt
Tard tombe le Rideau
J'ai appris la mort de mon ombre
Foudroyée par une pluie tropicale
Aguasero d'une violence banale
Mon ombre dans la tombe carcérale
Le signe de croix piédestal
Mojito de la Havane
Mojito mon Amour
Mojito à Paname
Mojito de retour
Je prie pour mon ombre
Des matins moins sombres
Des midis radieux
Des couchers de pénombre
Des nuits à deux
Mojito je garde ton écho
Que je préfère lointain
Tu as été ma météo
Tu as été mon gardien
Mojito Adieu
Mojito si tu peux
Mojito t'écarter de mon chemin
Mojito me dire Adieu.
mardi 13 juin 2017
lundi 12 juin 2017
30 ans de l'Acerma - Lundi 12
mercredi 7 juin 2017
Sans l’ombre de mon parasol
Cet été là, j’étais heureux car j’avais pu m’échapper pour quelques jours de Paris. En effet, je m’étais octroyé de courtes vacances sur la côte d’Opale, et d’avance, je savourais mon retour à la rédaction de mon journal « Beau comme un Dieu. » (Ma modestie légendaire quoi !) Pendant le trajet en train « first class of course », je projetais mes séances de bronzage sur la plage…Abandonné, Coquillages et crustacés…Heu, pardon, je m’égare. Enfin, cela allait être « magnifique chérie ! »
Ainsi, dès le premier jour, je m’installai bien proche du rivage et mon parasol bien positionné, protégeant ma tête mais laissant le corps bien exposé et offert à ce délicieux soleil. Le bruit des vagues mouvantes me berçait agréablement le cerveau. Enfin, j’y étais. Redevenir un bel homme, une créature Zen, me mis-je à fantasmer de moi-même (importante quoi le Kem. Hey, la modestie ? Elle est où là ?) Mais, bon, quoi, le plus important pour moi : garder le teint naturel de mon visage. Bronzer, oui, pas touche « at the face ». Car, pour tout vous dire, mon naturel à moi, c’est : fond de teint, rimmel, et ombre à paupières. Ben oui, quoi, dans le Milieu, on m’appelle « la Di va ». Eh oui, que voulez-vous, les apparences dans le monde du Showbiz qui est le mien (la mode, en ce qui me concerne) c’est capital dans la Capitale !
Et soudain ! Le drame, l’enfer, l’horreur, la Totale pour moi quoi ! Je vous explique : le soleil était au zénith, un soleil de plomb, plombant, laissant plombé, écrasé. Et voilà qu’une mini tornade d’une effroyable puissance traverse la plage, telle une toupie folle. Eh oh ! Eh, ah, Hop la ! Voilà mon parasol qui, tel un naufragé, décolle, s’envole, part en vrille en tourbillonnant, comme bien d’autres d’ailleurs, l’Apocalypse quoi.
Mais le pire était à venir, et c’était évidemment pour moi ! La tornade fut rapide, ok ! Pas de blessé, ok ! Mais Moi ! J’étais là, scotché, plombé, seul en plein soleil, pas une ombre pour protéger « My face », mon teint. La chaleur et son copain soleil commencèrent à faire fondre mon maquillage, qui se mit à couler, à suinter, dégouliner ; j’en avais les yeux qui se mirent à pleurer. Portant les mains sur mon visage, il était devenu gras et pire, impalpable !
Ces vacances durèrent trois jours, car les deux suivant cette horreur, je les ai passés à la piscine couverte, nageant comme un fou pour oublier le bronzage et au final, perdre 15kg de brioche et 17 de poignée d’amour. Et voilà le travail.
Je repartis « folle de rage » de ces vacances écourtées, saccagées par une saloperie de tornade blanche.
Et je fus de retour, toute blanche à Paris.
Benoit Godart.
Ainsi, dès le premier jour, je m’installai bien proche du rivage et mon parasol bien positionné, protégeant ma tête mais laissant le corps bien exposé et offert à ce délicieux soleil. Le bruit des vagues mouvantes me berçait agréablement le cerveau. Enfin, j’y étais. Redevenir un bel homme, une créature Zen, me mis-je à fantasmer de moi-même (importante quoi le Kem. Hey, la modestie ? Elle est où là ?) Mais, bon, quoi, le plus important pour moi : garder le teint naturel de mon visage. Bronzer, oui, pas touche « at the face ». Car, pour tout vous dire, mon naturel à moi, c’est : fond de teint, rimmel, et ombre à paupières. Ben oui, quoi, dans le Milieu, on m’appelle « la Di va ». Eh oui, que voulez-vous, les apparences dans le monde du Showbiz qui est le mien (la mode, en ce qui me concerne) c’est capital dans la Capitale !
Et soudain ! Le drame, l’enfer, l’horreur, la Totale pour moi quoi ! Je vous explique : le soleil était au zénith, un soleil de plomb, plombant, laissant plombé, écrasé. Et voilà qu’une mini tornade d’une effroyable puissance traverse la plage, telle une toupie folle. Eh oh ! Eh, ah, Hop la ! Voilà mon parasol qui, tel un naufragé, décolle, s’envole, part en vrille en tourbillonnant, comme bien d’autres d’ailleurs, l’Apocalypse quoi.
Mais le pire était à venir, et c’était évidemment pour moi ! La tornade fut rapide, ok ! Pas de blessé, ok ! Mais Moi ! J’étais là, scotché, plombé, seul en plein soleil, pas une ombre pour protéger « My face », mon teint. La chaleur et son copain soleil commencèrent à faire fondre mon maquillage, qui se mit à couler, à suinter, dégouliner ; j’en avais les yeux qui se mirent à pleurer. Portant les mains sur mon visage, il était devenu gras et pire, impalpable !
Ces vacances durèrent trois jours, car les deux suivant cette horreur, je les ai passés à la piscine couverte, nageant comme un fou pour oublier le bronzage et au final, perdre 15kg de brioche et 17 de poignée d’amour. Et voilà le travail.
Je repartis « folle de rage » de ces vacances écourtées, saccagées par une saloperie de tornade blanche.
Et je fus de retour, toute blanche à Paris.
Benoit Godart.
Sombre...
Sombre, sale est l'ombre du guerrier qui gît pantin écartelé dans le froid de l'hiver.
Son visage gris monstrueux contraste avec la lumière espiègle et luxuriante du midi . Une tâche sombre celui de son corps transperce impudiquement le paysage.FB
L'ombre sur la plage...
L'ombre sur la plage se moque de moi,elle me nargue , me rapetisse, me rallonge et m'étire jusqu'au Zénith.
Elle maquille ma silhouette en de grotesques déformations. J'ai beau lui donner des coups de de pied, la piétiner, lui balancer de l'eau de mer, elle s'accroche à moi comme une sangsue . Et voilà que maintenant elle s'en prend même à mon ballon, de rond elle le transforme en ovale. Sous son innocente apparence , c'est une perfide, impalpable et mouvante.FB
tete
Ce soir je n'appuierai pas sur le petit bouton magicien de la télévision, je fuirai toutes ces hécatombes devenues si ordinaires à force de banalisation.
Mes fenêtres seront grandes ouvertes sur l'obscurité naissante, j'admirerai ce ciel rosé de carte postale touristique. Je respirerai à plein poumons les ombres gigantesques qui se dilatent monstrueuses sur le mur ocre jaune. Je deviendrai leur complice, je les apprivoiserai si ambiguës soient elles entre la crainte et le désir.FB
L'ombre de la banlieue
Dès le lever du jour, dès les premiers rayons du soleil, l'ombre dans la banlieue naît.
Dès les premiers sons et bruit, la nuit et le noir sont un couple qui disparaît
Dès les premiers pas, là comme ailleurs, la lumière au sol dessine des traits.
Ici comme ailleurs l'ombre de la banlieue ne fait pas des lignes droites,
Ici comme ailleurs l'ombre comme le Corbusier construit des murettes
Ici comme ailleurs sans couleur elle s'infiltre dans les rues étroites
Ici comme ailleurs les ombres chinoises se forment des pieds à la tête.
Ici comme ailleurs des silhouettes silencieuses se font des têtes à tête.
À l'entrée du printemps là où les ombres des gens sont les plus nombreuses,
Un spectacle gratuit se joue sur le béton dans une atmosphère chaleureuse.
Dans notre banlieue les ombres ne peuvent être racistes et ne sont pas tricheuses.
Des mains qui gigotent, des embrassades, des mallettes certainement précieuses.
Elles suivent sans relâches les hommes auxquelles elles sont incrustées
C'est rien de le dire moi mon ombre avait disparu et j'ai du la lester.
C'est une question de survie pour la vie nous sommes uni.
Les ombres des banlieues sont presque comme les autres
Dans les tunnels des métros elles disparaissent pour réapparaître,
Coincé comme des sardines certains les envient et les traitent de traîtres.
Les ombres de la banlieue ne font pas les faits divers
Les ombres de la banlieue n'aiment pas l'hiver,
Les ombres de la banlieue savent écrire même en vers,
Les ombres de la banlieue sont les mêmes dans tout l'univers.
Les ombres de la banlieue ne sont jamais mis en lumière
car ils préfère payer leurs impôts et refusent de brûler des voitures.
Les ombres de la banlieue refusent la délinquance
Et ne partent pas souvent en vacances,
Elles gardent la tête haute malgré les souffrances.
Elles ont fait le choix de faire vivre la France.
Même pour un salaire de misère l'ombre de la banlieue,
se fait discrète aimable et respectueuses des lieues,
Le prix à payer pour une soit disant une intégration.
Mais l'ombre de la banlieue n'a jamais de gratification.
Malgré les efforts une adresse suffit à une disqualification
On banlieue beaucoup d'ombres assises sur des murettes semble attendre
Je ne sais quoi au fil de la journée et sous les nuages elles disparaissent.
Jeunesse perdue qui pense qu'en brûlant la voiture du paternel elle se fera entendre.
victime du système qui par sa politique crée des troubles d'identité et de reconnaissance
Les ombres de la banlieue ont mal d'avoir les racines coupées,
Les ombres de la banlieue des insultes des regards ils ont soupé
Les ombres de la banlieue ont une scolarisation entrecoupée.
Les ombres de la banlieue de la capitale "paris" sont exclus
Les ombres de la banlieue de la ville de Lyon sont exiguës
Les ombres de la banlieue Marseille sur les collines sont suspendues.
Abdeslam - (groupe "forum des mots") - Paris.
Dès les premiers sons et bruit, la nuit et le noir sont un couple qui disparaît
Dès les premiers pas, là comme ailleurs, la lumière au sol dessine des traits.
Ici comme ailleurs l'ombre de la banlieue ne fait pas des lignes droites,
Ici comme ailleurs l'ombre comme le Corbusier construit des murettes
Ici comme ailleurs sans couleur elle s'infiltre dans les rues étroites
Ici comme ailleurs les ombres chinoises se forment des pieds à la tête.
Ici comme ailleurs des silhouettes silencieuses se font des têtes à tête.
À l'entrée du printemps là où les ombres des gens sont les plus nombreuses,
Un spectacle gratuit se joue sur le béton dans une atmosphère chaleureuse.
Dans notre banlieue les ombres ne peuvent être racistes et ne sont pas tricheuses.
Des mains qui gigotent, des embrassades, des mallettes certainement précieuses.
Elles suivent sans relâches les hommes auxquelles elles sont incrustées
C'est rien de le dire moi mon ombre avait disparu et j'ai du la lester.
C'est une question de survie pour la vie nous sommes uni.
Les ombres des banlieues sont presque comme les autres
Dans les tunnels des métros elles disparaissent pour réapparaître,
Coincé comme des sardines certains les envient et les traitent de traîtres.
Les ombres de la banlieue ne font pas les faits divers
Les ombres de la banlieue n'aiment pas l'hiver,
Les ombres de la banlieue savent écrire même en vers,
Les ombres de la banlieue sont les mêmes dans tout l'univers.
Les ombres de la banlieue ne sont jamais mis en lumière
car ils préfère payer leurs impôts et refusent de brûler des voitures.
Les ombres de la banlieue refusent la délinquance
Et ne partent pas souvent en vacances,
Elles gardent la tête haute malgré les souffrances.
Elles ont fait le choix de faire vivre la France.
Même pour un salaire de misère l'ombre de la banlieue,
se fait discrète aimable et respectueuses des lieues,
Le prix à payer pour une soit disant une intégration.
Mais l'ombre de la banlieue n'a jamais de gratification.
Malgré les efforts une adresse suffit à une disqualification
On banlieue beaucoup d'ombres assises sur des murettes semble attendre
Je ne sais quoi au fil de la journée et sous les nuages elles disparaissent.
Jeunesse perdue qui pense qu'en brûlant la voiture du paternel elle se fera entendre.
victime du système qui par sa politique crée des troubles d'identité et de reconnaissance
Les ombres de la banlieue ont mal d'avoir les racines coupées,
Les ombres de la banlieue des insultes des regards ils ont soupé
Les ombres de la banlieue ont une scolarisation entrecoupée.
Les ombres de la banlieue de la capitale "paris" sont exclus
Les ombres de la banlieue de la ville de Lyon sont exiguës
Les ombres de la banlieue Marseille sur les collines sont suspendues.
Abdeslam - (groupe "forum des mots") - Paris.
lundi 5 juin 2017
Genre Comédie Culinaire :
(Les 30 ans... J-6 !!!)
"Avis aux Gourmettes et aux Gourmets !
- Venez les mains pleines ! Apportez votre terroir !
Nous offrons l'apéro... Apportez votre plat des Résistants ou bien vos douceurs régionales. Le tout sans alcool, il va de soit... Pour un vrai moment de partage"
"Avis aux Gourmettes et aux Gourmets !
- Venez les mains pleines ! Apportez votre terroir !
Nous offrons l'apéro... Apportez votre plat des Résistants ou bien vos douceurs régionales. Le tout sans alcool, il va de soit... Pour un vrai moment de partage"
dimanche 4 juin 2017
Pas d'ombre
Peinture en trompe-l’œil sur un mur, vers le Forum des Halles en ses débuts.
Paris (Ier arr.), dans les années 1970. Photographie d'Edith Gérin (1910-1997).
Gélatino-bromure sur papier plastique. Paris, musée Carnavalet.
© Edith Gérin / Musée Carnavalet / Roger-Viollet
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